Nouvelle mise en ligne dans memoires-de-guerres.var.fr
Dans une lettre à sa femme datée du 24 novembre 1915, il relate une discussion qu'il a entendue au milieu des tranchées entre un soldat français et un soldat allemand :
Le boche : Françose Françose
Le Français : Qu'est-ce qu tu veux tête carrée ?
Le boche : N'en as-tu pas assez d'être encore là ?
Le Français : Oui et toi ? Vivement la paix
Le boche : Elle va bientôt venir car on nous a dit qu'après le jour de l'An, il n'y aurait plus longtemps à rester ici
Le Français : Si tu dis vrai, je te paye des prunes. Bonsoir.
Le boche : Ecoute encore, dans un quart d'heure, on va vous lancer des bombes, mettez-vous à l'abri. Bonsoir camarade Françose.
Lien vers l'exposition virtuelle où Jean Rebufat arrive sur le Front.