A l'occasion des Journées européennes du Patrimoine, nous recevrons nos visiteurs le samedi 16 septembre à partir de 14h autour de visites guidées, d'ateliers et de la programmation d'une pièce de théâtre à l'auditorium.

Pour consulter le programme détaillé, veuillez cliquer ci-dessous.

A l'occasion des Journées du Patrimoine, les Archives départementales du Var vous offrent votre place pour assister à la représentation théâtrale de la pièce "Le lavoir", mise en scène par Théâtre Sud Varois, et vivement saluée par la critique! A ne pas manquer!

Au matin du 2 août 1914, une armée de femmes, une armée de vie se précipite au lavoir pour tremper, battre, frotter le linge et la vie. Les lavandières ont le sang chaud et le parler franc et n'oublient pas ce jour où tout a basculé. La parole se libère avec violence, vérité, empathie, tendresse...les préparant au rude combat qui les attend. Déjà héroïnes du quotidien, elles s'apprêtent à devenir les grandes dames de l'histoire...

Pièce de Dominique Durvin et Hélène Prévost, traduite et jouée dans de nombreux pays.

Mise en scène: Michel Maignan (Théâtre Sud Varois)

Lieu: Auditorium du Pôle culturel Chabran

Date et heure: le samedi 16 septembre 2017, à 18h.

Entrée libre, sans réservation.

Publication le 17 décembre 2019 d'une circulaire préfectorale sur le récolement des archives dans le cadre des élections de 2020 et sur la dévolution des archives des élus.

Pour les modalités pratiques concernant le récolement, se reporter à la rubrique "Récolement des archives".

Les Varois dans la Grande Guerre

Cette exposition sur panneaux, coproduite avec le Musée des Arts et Traditions populaires de Draguignan, nous replonge dans le quotidien des Varois pendant la Grande Guerre, de l'annonce de la mobilisation le 2 aoît 1914 à l'armistice le 11 novembre 1918. De la propagande aux réquisitions, du travail des femmes à la solidarité des Varois, venez revivre les moments forts de "l'arrière".

Vernissage le jeudi 5 octobre 2017, à 18h, suivi d'un cocktail.

Exposition présentée du 05 octobre 2017 au 15 mars 2018

Cette exposition invite le public à découvrir un fonds photographique donné au Département du Var par la famille de Jules Meurey, photographe ayant exercé à Six-Fours des années 30 aux années 50.

Né à Nancy en 1888, Jules Meurey exerce le métier de coiffeur, puis de marchand de lunettes avant de se consacrer entièrement à la photographie. Il débute dans les Vosges puis s'installe à Six-Fours avec sa famille en 1933. Jules Meurey a fait de la photographie son activité professionnelle. Mais il réalise aussi des clichés pour lui-même, au gré de ses déplacements, de ses excursions ou de ses vacances en famille. C'est ce riche fonds personnel de plus de 4 000 photographies que la famille Meurey a donné aux Archives départementales. Cette collection est essentiellement composée de plaques de verre stéréoscopiques, un procédé qui permet de donner l'illusion du relief. Jules Meurey est resté fidèle à cette techniquejusqu'aux années 1950.

Dès l'entrée dans la salle d'exposition, le public sera plongé dans l'univers d'un photographe des années 30 grâce à la reconstitution de quatre lieux emblématiques : vitrine, atelier de prise de vues, laboratoire et présentation de ses plus beaux tirages.

Les images présentées dans de cette exposition sont les plus significatives de notre département, de la région mais également de ses nombreux voyages à travers la France. Elles nous emmènent des paysages et scènes de Lorraine et d'Alsace du début des années 1920 jusqu'aux villes et rivages du Var, en passant par les Alpes ou la Bretagne.

Du Var, Jules Meurey donne une image essentiellement pittoresque et riante, s'attachant surtout au bord de mer, saisissant les scènes d'une vie quotidienne traditionnelle (ports, pêche, métiers anciens) ou des débuts de la société des loisirs (plages et baignades, excursions, passage du tour de France...). Il s'intéresse aussi aux paysages du littoral et de l'arrière pays, aux monuments, aux ouvrages d'art.

Une série de photographies des destructions de Toulon après les bombardements de 1944 se distingue toutefois par sa rareté et sa tonalité plus dramatique.

Pour resituer la technique utilisée par Jules Meurey, le visiteur se voit aussi proposer de (re)découvrir l'histoire de la photographie argentique à travers une frise chronologique agrémentée d'appareils photographiques anciens. Il pourra aussi expérimenter par lui-même l'ancêtre de la vision en relief au moyen d'appareils stéréoscopiques d'époque mais également de lunettes 3D.

Entrée libre du lundi au vendredi de 8h30 à 17h.

Pôle culturel Chabran, Draguignan.

Marius Bar ouvre son atelier photographique à Toulon en 1886. Inlassablement, il arpente la Provence pour immortaliser son magnifique paysage baigné de cette lumière si particulière. Des dernières diligences aux premières automobiles, des tartanes à voile latine aux premiers sous-marins, rien ne lui échappe. A une époque où la carte postale vit son âge d'or, il se spécialise dans la photographie maritime, avant de transmettre sa passion à son gendre, à la fin de sa vie. De génération en génération, les Editions Marius Bar ont acquis une renommée internationale et se sont aujourd'hui spécialisées dans l'imagerie numérique. Cette conférence se propose de vous replonger dans le Var du début du XXe siècle. Un voyage passionnant!

Conférencier: Bernard Castel, arrière-petit fils de Marius Bar et directeur des Editions Marius Bar

Date et heure: Le jeudi 23 novembre 2017, à 18h

Lieu: Auditorium du Pôle culturel Chabran

Entrée libre

Le 3 octobre 2017, la commune de Sanary-sur-Mer a accueilli la réunion annuelle des archivistes communaux et intercommunaux du Var. Depuis 2008, cette commune s'est attachée à développer un service dédié aux archives en recrutant un agent qualifié, puis en aménageant des locaux aux normes. La cinquantaine de participants a pu échanger sur différentes thématiques (archivage électronique, dévolution des archives des syndicats dissous, etc.), partager des retours d'expérience (collecte de films, formation) et découvrir le travail effectué par l'archiviste de Sanary.

Ordre du jour :

- Introduction de Mme Éliane Thibaux, élue en charge des archives, et de Mme Agnès Goudail, directrice des Archives départementales

- Quelques rappels sur les délais et les procédures de communication des archives (Caroline Meyer)

- Réutilisation des données publiques (Agnès Goudail)

- Présentation du projet de numérisation des registres de délibérations déposés aux ADV (Christelle Bagarry)

- Traitement des archives des syndicats dissous : bilan et perspectives (Emilie Décuq)

- Un projet original : la collecte des vidéos à La Seyne-sur-Mer (Stéphanie Thomas)

- Former les services versants à l'archivage : projet et retour d'expérience (Isabelle Pintus, Agnès Barra et Amandine Alivon)

- Archivage électronique (Agnès Goudail et Jean-Pierre Deltour)

- Échanges, questions diverses

Après le 15 juin 1943 :

- Un permis de construire a du être déposé en mairie. Veuillez vous reporter à la fiche de l’aide en ligne "Vous cherchez un permis de construire".

Avant le 15 juin 1943 :

- la commune vous demandera de prouver l'existence légale du bâtiment. Les Archives départementales du Var peuvent vous aider dans votre recherche mais ne peuvent en aucun cas vous faire des recommandations juridiques. 

Seul un acte notarié peut prouver l’existence d’une servitude sur un terrain.

Le cadastre en soi ne vous donnera aucune information sur une servitude de passage par exemple. Il permet seulement de repérer les dates approximatives des mutations d’un propriétaire à un autre.

Afin de pouvoir retrouver un acte mentionnant la servitude, vous pouvez, à partir de votre acte actuel, remonter dans le temps en lisant attentivement la partie qui concerne les origines de propriété. Normalement, les références des actes précédents y figurent. Vous pourrez en lisant les actes précédents retrouver les mentions qui concernent les servitudes.


Veuillez vous reporter à la fiche de l’aide en ligne concernant la recherche d’un acte notarié.

Une recherche dans le cadastre n’est appropriée car les chemins, carraires, … ne sont pas cadastrés et par conséquent, il n’y pas de renseignements qui permettent de connaître la nature d’un chemin ou voie de communication. Le seul intérêt est de consulter le plan cadastral pour connaître la dénomination au XIXème du chemin ou de la route afin de continuer les recherches dans les dossiers du fonds du service vicinal, sous-série 3 O (XIXe - milieu XXe siècles).

3 O 1 : Carraires
3 O 2 : Chemins ruraux
3 O 3 : Chemins vicinaux ordinaires
3 O 6 : Voirie urbaine

La sous-série 2 S (fonds des Ponts-et-Chaussées) permet de compléter les recherches pour les routes départementales et les chemins de grande communication.

Les inventaires de ces deux sous-séries sont consultables en salle de lecture. Ils sont en cours de conversion informatique et seront prochainement disponible sur le site internet.

Dans les articles 570 W 52-58, 882 W 67-75, 1160 W 17, vous trouverez les tableaux de classement pour la période 1955-1980; Pour connaitre le détail des dossiers, consultez l'inventaire de l'Équipement et notamment les rubrique Voie de communication, puis Réseau routier.

De nouveaux témoignages sonores sont consultables sur le site memoire-orale.var.fr

Les vols en planeurs à Fayence, le Tour cycliste du Haut-Var et les courses de côte automobiles d'Ampus constituent les thématiques sportives représentées.

L'évolution de Victor Hugo est peu courante. Conformiste et royaliste dans sa jeunesse, il devient républicain convaincu et socialiste.

Farouche partisan de la liberté, il s'est battu pour l'émancipation dans tous les domaines et notamment pour l'émancipation laïque dont il a été l'un des plus brillants défenseurs.

C'est cette facette de Victor Hugo que se propose de vous faire découvrir cette conférence, à deux jours de la journée anniversaire de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat, le 9 décembre 1905.

Conférencier: Patrice Decorte, secrétaire du Comité 1905 de Draguignan

Date et heure: Le jeudi 07 décembre 2017 à 18h

Lieu: Auditorium du Pôle culturel Chabran

Entrée libre

Cette présentation, richement illustrée des plaques de verre de Jules Meurey, photographe ayant vécu à Six-Fours à partir des années 1930, abordera différentes périodes de la Seconde Guerre mondiale sur l'aire toulonnaise : la présence allemande avant le débarquement, les destructions, la libération des villages puis la reconstruction.

Cette conférence est directement en lien avec l'exposition consacrée à Jules Meurey, visible aux Archives départementales jusqu'au 15 mars 2018.

Conférencier: Claude Majastre, Ingénieur du Conservatoire national des Arts et Métiers.

Date et heure: Jeudi 18 janvier à 18h

Lieu: Auditorium du Pôle culturel Chabran

Entrée libre

Dubourg Fernand Léon Émile naît le 15 avril 1915 au Thoronet (domaine Ste Croix), une semaine après la disparition de son père Emilien, tué au fortin de Beauséjour (Marne), il sera adopté par la Nation comme pupille, le 22 mai 1919; classe 1935, matricule n° 300.

Incorporé le 24 octobre 1936 à la 1^ère compagnie du 9^e Bataillon de Chasseurs Alpins à Antibes, caserne Dugommier.

Affecté à la SHR le 27 septembre 1937;

Nommé 1^ère classe le 16 novembre 1937;

Passé au 150^e train le 1^er décembre 1937;

Affecté au 173^e RI le 12 juin 1938 à Bastia jusqu'au 15 octobre 1938, renvoyé dans ses foyers.

Rappelé le 22 mars 1939 à Antibes (9^e BCA), périodes à Sospel, Breil, Peira Grossa, col de Crous, Fontan (06).

Maintenu sous les drapeaux par ordre de mobilisation du 3 septembre 1939.

Parcours 1940 du 9^e BCA, unité de la 2^ème Division Légère de Chasseurs :

11 janvier Alsace (Niederbronn, Bas Rhin),

17 mars Brevonnes (Aube),

19 avril Bretagne,

embarque à Brest le 25 avril 40 pour la Norvège (Narvik) via La Grande Bretagne,

mais le 3 mai reste à Glasgow (Écosse),

retour en France, débarque à Brest le 22 mai.

Combats: Pas de Calais (Aire/Lys 23 mai), Somme (Orival-Offignies 5/7 juin), sur le monument aux morts d'Orival. "Entre les 6 et 9 juin, d'Orival-Offignies à la région de Saint-Valéry-en-Caux, les Chasseurs Alpins du 9^e bataillon ont fait tout leur devoir",

anéanti à Saint-Valéry-en-Caux (Seine-Maritime) le 12 juin 1940.

 Fernand Dubourg est fait prisonnier ce jour-là à Saint Valéry en Caux. Avec son n° 24884, il envoyé, traversant la Belgique à pied au stalag VI F de Bocholt (All) (juillet 1940) puis au VI G de Bonn :

• 15 février 1941 stalag VI G Arbeit Kommando 381

• 6 aout 1942 stalag VI G AK 361

   

Le camp de transit VI F de Bocholt (ci-contre), ville sur l’Aa, au nord de la Ruhr, non loin de la frontière hollandaise, est le point d’arrivée provisoire de son périple débuté le 12.

Fin juin 1940, les Allemands débarquent les captifs dans les environs de Bonn:Stalag VI G deBerglisch-Gladbach puisBonn-Duisdorf.

"Le stalag VI G, pourtant situé dans la riante vallée du Rhin à Bonn-Duisdorf, est bâti sur une pente tellement exposée au vent qu’il est aussi très froid..." Les P.G logent dans deux garages en brique, très hauts de plafond, avec des fenêtres sur une seule façade, obscurcies pour la défense passive. Ils couchent sur des châlits. Le nombre de prisonniers est le double de la capacité d'accueil, et entraine des conditions de vie déplorable. Dubourg travaille dans des fermes.

Il quitte le stalag le 19 septembre 1942, et est libéré le 22 septembre.

Un photographe écrit avec de la lumière et beaucoup de passion. De Nicéphore Niepce à nos jours, de l'argentique au numérique, la technique a toujours servi l'art photographique. Si désormais cet art s'est démocratisé, le savoir-faire demeure. Venez découvrir les coulisses du métier, présentées par un professionnel.

Conférencier: Joël Levillain, photographe aux Archives départementales du Var

Date et heure: Jeudi 15 février à 18h

Lieu: Auditorium du Pôle culturel Chabran

Entrée libre

 Le principe de la résidence consiste à pemettre à un artiste de développer une projet de création. En contrepartie, il participe à des séances de rencontre et de médiation avec le public. 

Joseph Falzon va ainsi développer un projet de création d'une bande-dessinée sur le thème de la démocratie participative et animer des ateliers pédagogiques en direction des scolaires dans le cadre de projets pédagogiques portés par le service éducatif des Archives départementales (10 demi-journée) ainsi que des ateliers de création pour le public de la Médiathèque (10 demi-journée).

Le Département met à sa disposition, au Pôle culturel Chabran, un lieu d'hébergement ainsi qu'une salle où installer son atelier de création. Joseph Falzon effectuera des interventions et ateliers pédagogiques sur le territoire pendant les 8 semaines de résidence.

Le projet de médiation développé avec l'auteur-illustrateur en résidence est de faire reconstituer par les élèves, sous forme de bande dessinée, le parcours de plusieurs juifs déportés varois pendant la Seconde Guerre mondiale à travers les archives publiques mais aussi les témoignages privés. Le rapprochement entre l'étude des documents originaux et l'élaboration d'une bande dessinée permettra d'engager une réflexion sur la relation entre l'histoire et la fiction.

Lors de leur première visite aux Archives, les élèves seront placés en situation de chercheurs/d'historiens et devront retrouver dans les archives des informations relatives au parcours de déportés varois préalablement sélectionnés. Parmi les documents compulsés : déclaration de judéité, fiches d'arrestation, dossiers judiciaires, témoignages des rescapés, base Auschwitz sur le site internet du Mémorial de la Shoah. A partir de l'étude de ces documents, les élèves reconstitueront le parcours de ces déportés tout en prenant conscience des différentes périodes (occupation italienne et allemande).

Lors d'une deuxième venue aux Archives, les élèves rencontreront l'artiste en résidence.
L' illustrateur consacrera une ou deux demi-journées pour chaque classe au travail de scénarisation et au graphisme. La restitution de ce travail se fera sous la forme d'une conception par les élèves d'une bande-dessinée retraçant la vie des déportés. Cette bande-dessinée pourra par la suite être imprimée grâce au soutien financier de la délégation académique à l'éducation artistique et culturelle de l'académie de Nice.
Les établissements concernés sont les lycées Langevin de La Seyne, Jean Moulin deDraguignan, Thomas Edison de Lorgues et Val d'Argens du Muy.

Né en 1984, Joseph Falzon suit des études de bande dessinée à l’Institut Saint Luc de Bruxelles. Fraîchement diplômé, il publie sa première BD, « Jours de Cendre », aux éditions Sarbacane en 2010. Puis, il participe à la bédénovela « Les Autres Gens », scénarisée par Thomas Cadène et publiée chez Dupuis avant de réaliser son spin-off, « Romain et Augustin, un mariage pour tous », pour Delcourt, écrit par le même Thomas Cadène. Il a ensuite réalisé durant 3 années un reportage BD relatant la construction de la LGV Tours-Bordeaux. Il s’agissait de raconter l’aventure humaine vécue par près de 8 000 personnes, ingénieurs, cadres, ouvriers pour réaliser ce projet titanesque. Dans le même temps, il a pu participer à la Revue Dessinée et à la revue TOPO en réalisant des reportages dessinés sur différents sujets

Joseph Maurel est fabricant de vermicelle à Aups. Il a 21 ans lorsque survient le coup d’Etat du 2 décembre 1851 auquel des milliers de républicains varois vont tenter de résister. Dans un manuscrit inédit, il nous raconte sa propre expérience de cette résistance et les séjours en prison qu’elle va lui occasionner à Draguignan, au Fort Lamalgue et sur le ponton du Généreux. Un témoignage extrêmement rare, récemment acquis par les Archives départementales du Var.

Son récit est également pour nous l’occasion de parcourir la vie aupsoise, et plus généralement varoise, de ce milieu du XIXe siècle, au travers de ses habitudes alimentaires, de ses modes de déplacement, de ses lieux de rencontre et de sociabilité.

Conférencier: Frédéric Négrel, professeur d'histoire-géographie

Date et heure: Jeudi 29 mars 2018 à 18h

Lieu: Auditorium du Pôle culturel Chabran

Entrée libre